Pour rappel, Farid Essebar avait été arrêté à Rabat, en août 2005, par les autorités marocaines qui le soupçonnaient d'être l'auteur de Zotob et d'une vingtaine d'autres logiciels malveillants (16 nouveaux suspects dans l'affaire Zotob).
En outre, Achraf Bahloul, un individu également impliqué dans l'affaire Zotob, aurait été condamné à purger un an de prison par le même tribunal marocain.
Selon un article du site marocain Menara, le défenseur des accusés a déclaré qu'il jugeait les peines «inéquitables» et qu'il allait interjeter appel.
Lors de son apparition sur Internet, le ver informatique Zotob a notamment perturbé les réseaux de plusieurs grands médias américains tels que CNN, ABC et The New York Times (Attaque informatique : Zotob frappe CNN, ABC et le New York Times), en exploitant une faille de sécurité affectant principalement le système d'exploitation Windows 2000.
Pour la firme de sécurité Sophos, qui commente ces condamnations dans un communiqué, le but ultime du gang Zotob était de tirer profit des PC infectés par l'asticot, soit en dérobant des informations confidentielles, par exemple des numéros de cartes de crédit ou des mots de passe, soit en rassemblant les ordinateurs contaminés en réseaux permettant de lancer des campagnes massives de pollupostage ou des attaques de sites Web par déni de service.
Source de l'article : BRANCHEZ-VOUS (CA)
http://www.branchez-vous.com/actu/06-09/10-294104.html