En effet, les menaces actuelles ne se transmettent plus uniquement par courriels : il faut désormais compter sur les sites de socialisation. Nombre d’utilisateurs ont été exposés à l’apparition de Net-Worm.Win32.Koobface sur Facebook ou MySpace. « Une fois qu’ils ont pénétré un compte utilisateur, les cyber criminels s’approprient les données confidentielles des contacts associés. Ils piratent également les comptes des utilisateurs, créant ainsi encore plus de dégâts », remarque Magnus Kalkuhl. Comment expliquer que les utilisateurs de ces sites de socialisation soient des proies si faciles ? La réponse est simple : « D’une part, les internautes font confiance à ces sites, ce qui les rend peu vigilants. D’autre part, les vulnérabilités des sites de socialisation, souvent laissées sans traitement pendant longtemps, facilitent la tâche des cyber criminels. »
Des menaces par courriels à celles en provenance des liens Il est intéressant de remarquer que la diffusion de codes malicieux ne se fera quasiment plus par courriels en 2009. Cependant, la majorité des menaces sera toujours transmise par Internet. « Désormais, les menaces sont essentiellement répandues par des liens. Il suffit que l’utilisateur clique sur ces liens pour les télécharger », explique Magnus Kalkuhl.
« Le code malicieux s’adonne dès lors au vol d’identité, ou encore au téléchargement d’autres malwares. L’utilisateur est souvent redirigé vers d’autres machines, sans s’en apercevoir. Ces relais virtuels, qui requièrent des éditeurs d’antivirus plus d’efforts dans l’identification des nouvelles menaces, seront vraisemblablement multipliés en 2009. »
Suite et source de l'article : GLOBAL SECURITY MAG (FR)