Autre point de discussion, le renforcement de la coopération entre le réseau de points de contacts, établi dans les Etats parties à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité (la Convention prévoit la mise en place d’un dispositif opérationnel 24h/24 et 7j/7), et le sous-groupe high-tech au sein du G8 afin de faciliter les enquêtes à l’échelle internationale et une plus grande immédiateté des actions.
La conférence réunira des experts du monde entier, des représentants des gouvernements, de la police et du secteur privé.
Seul traité international contraignant en la matière, la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité (2004) a été ratifiée à ce jour par 22 pays (dont les Etats-Unis). De nombreux pays, parmi lesquels l’Argentine, le Brésil, la Colombie, l’Egypte, l’Inde, l’Indonésie, le Nigeria et les Philippines s’inspirent des dispositions de la Convention pour amender leur législation. Le Costa Rica et le Mexique ont été invités à adhérer à la Convention. Des représentants de ces pays participeront à la conférence.
Le Conseil de l’Europe encourage l’adhésion du plus grand nombre possible de pays à travers le monde à la Convention et à son Protocole additionnel relatif à l’incrimination d’actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques.
Plus d’informations sur la conférence et l’action du Conseil de l’Europe.
Note aux rédactions
· La conférence sera ouverte le mardi 1er avril à 09h30 au nouveau bâtiment du Conseil de l’Europe (Bâtiment « G », 1 quai Jacoutot, Salle G3).
· Elle sera en partie retransmise sur le web (en direct) en cliquant sur http://tv.coe.int/cgi-bin/apnet.cgi et en salle de presse (2ème étage du Palais de l’Europe).
· Des interviews pourront être réalisées sur place.
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