Le service "Extended Support" proposé aux possesseurs de Windows 98 et Windows 98 SE (Seconde Edition) devait s'arrêter vendredi 16 janvier, tandis que pour Windows ME (Millennium Edition), la date était fixée au 31 décembre 2004. La nouvelle échéance a été fixée au 30 juin 2006.
Le numéro un des éditeurs de logiciels a pris cette décision au vu du nombre de clients dans des pays émergents qui utilisent toujours Windows 98 et qui ne comprenaient pas les instructions communiquées par Microsoft. Les procédures d'assistance du géant du logiciel étaient plus concises pour certains produits Windows 98 que pour des systèmes d'exploitations plus récents tels que Windows 2000 et Windows XP.
Microsoft a largement été critiqué ces dernières années, particulièrement par les représentants de pays émergents qui critiquaient les pratiques d'incitation à acheter les récentes versions des produits Windows ou Office, la suite de logiciels bureautiques de Microsoft, plus onéreuses.
De nombreux pays ont commencé à investir dans des ordinateurs fonctionnant avec le système d'exploitation ouvert Linux, tandis que d'autres restent attachées à des versions plus vieilles de Windows, qu'ils ont fini de payer et qui remplissent très bien leur tâche.
Microsoft a répondu à ces attentes de différentes manières, en réduisant ses prix lors d'achats groupés de gros clients ou en rendant publiques des lignes de codes pour répondre à des problèmes de sécurité.
Windows 98, et son prédécesseur Windows 95, reste installé sur près de 20% des PC utilisant un système d'exploitation de type Windows, dont la part de marché mondiale est supérieure à 90%.
"(Cette décision) donne à Microsoft plus de temps pour communiquer sur la pérennité des directives d'assistance technique de ses produits, essentiellement sur des marchés restreints ou émergents", a indiqué Microsoft dans un communiqué.
Microsoft appliquera donc à Windows 98 SE sa politique d'assistance de sept ans sur les produits actuellement disponibles à la vente, contre les quatre années initialement prévues.
Source de l'article: Libération.fr